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Machinismes agricoles : s’équiper autrement que par l’achat

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Existe-t-il des solutions alternatives à l'achat pour acquérir du matériel ?

En quelques années, le prix du matériel agricole, neuf ou d’occasion a augmenté de manière significative. Il peut être difficile pour un jeune installé de s’équiper correctement au moment de l’installation. Alors pourquoi ne pas penser à des solutions alternatives pour acquérir du matériel ?

La copropriété 

L’achat d’un bien matériel réalisé par plusieurs personnes en dehors de tout cadre sociétaire se fait dans le cadre de la copropriété. La rédaction d'un contrat de copropriété peut être réalisé et sert à reconnaitre et à organiser le partage de la propriété. Si aucun contrat écrit n’a été conclu entre les différents exploitants, la copropriété du matériel agricole est soumise aux dispositions de l’indivision. Dans ce cas, la transmission du bien peut être difficile, puisque l’unanimité est exigée pour toute décision.

La CUMA 

Les agriculteurs peuvent accéder à une autre solution juridique, la Coopérative d’Utilisation de Matériel en Commun. Une CUMA est soumise à un régime légal particulier, celui de la coopération agricole, et suppose un agrément administratif. En outre, une CUMA nécessite au moins 4 associés, celle-ci doit fournir du matériel à ses adhérents alors que ces derniers s'engagent à l'utiliser. Les statuts de la CUMA ainsi que son règlement intérieur prévoient les modalités d'utilisation du matériel par chaque adhérent.

Le crédit-bail mobilier

Le crédit-bail mobilier est une forme de location, recommandée pour un matériel à usage intensif. La banque achète le bien pour le compte de son client et lui loue l’ensemble pour une durée déterminée. Au terme de la location, le loueur peut devenir propriétaire. Cette solution permet de rationaliser votre fiscalité et préserver votre capacité d’emprunt.

La location financière

Cette solution permet de ne payer que l’utilisation du matériel, via un concessionnaire. En fin de contrat, ce dernier devra être restitué au concessionnaire qui s’engage de manière ferme à le reprendre. Les loyers sont ainsi moins élevés qu’un crédit-bail classique. Le matériel loué n’entre pas dans vos immobilisations et les loyers n'impactent pas le bilan. Votre trésorerie reste disponible pour les autres besoins d’exploitation.

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